Garanto apprend des pays voisins comment réussir une transformation

Trois représentant-e-s des syndicats du personnel des douanes de France, d’Allemagne et d’Autriche ont été les stars de l’Assemblée des délégué-e-s de Garanto aujourd’hui. Ils ont évoqué les grandes réformes menées dans leurs administrations des douanes. Principal enseignement : une grande réforme peut être une réussite, si l’employeur implique le personnel spécialisé. C’est justement ce que Garanto a demandé à plusieurs reprises pour la transformation de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières.

Les délégués se sont réunis aujourd’hui le 5 mai à l’hôtel Arte à Olten pour l’Assemblée des délégués de Garanto. Point fort de la manifestation : les interventions des trois invités de France, d’Allemagne et d’Autriche : la secrétaire générale de la CGT Douanes françaises Manuela Donà, le représentant du syndicat allemand des douanes et des finances Wolfgang Kailer et le président de la section Douanes de la fédération syndicale autrichienne Friedrich Mannsberger ont expliqué le rôle et les possibilités d’action de leurs syndicats, qui ont joué le rôle de tampon entre le ministère et le personnel des douanes lors des grandes réformes de ces 20 dernières années et ont ainsi garanti l’implication du personnel. Ces activités n’ont pas seulement profité au personnel des administrations douanières, mais aussi à l’État qui peut compter sur du personnel motivé et impliqué.

Douanes allemandes et autrichiennes : véritables sources d’inspiration pour la Suisse

Garanto a tenté plusieurs fois d’attirer l’attention de l’OFDF et de la politique sur la nécessité de mieux impliquer le personnel dans la transformation. Jusqu’à peu, le chemin pour y parvenir n’était pas plus difficile pour Garanto que dans les pays voisins. La situation a évolué cette année dans le sens de Garanto, avec les derniers développements depuis la création du groupe de travail Hofmann pour corriger la révision totale de la loi sur les douanes. L’échange entre partenaires sociaux a heureusement progressé dernièrement et les préoccupations du personnel de l’OFDF sont prises au sérieux.

Sarah Wyss a précisé ses attentes lors de l’AD : « Il faut maintenant mettre les points sur les i. La sécurité juridique pour le personnel doit être clarifiée le plus rapidement possible, sans créer de nouveaux « faits accomplis ». Et les futures conditions de travail pour le nouveau profil professionnel doivent également être claires.